jeudi 17 décembre 2009

Event Handling in Javascript

Article intéressant sur la gestion des évènements en Javascript/JQuery

Introduction
Ordre des évènements

dimanche 29 novembre 2009

sharePoint 2007 n'est pas Entreprise 2.0

Excellent article de Thomas Vander Wal sur SharePoint 2007, et son fallacieux positionnement comme plateforme de réseaux sociaux d'entreprise.
Tellement intéressant que j'ai décidé de le traduire en français. J'ai quand même demandé l'autorisation de l'auteur avant de le publier.

Vous trouverez l'article original et la discussion ici.

Voici l'article :

SharePoint 2007: Drug Gateway to Social Enterprise Tools



Présentation



Au cours des dernières années, j'ai eu de nombreuses conversations avec une large sélection de moyennes et de grandes organisations. Certains d'entre eux sont des clients à moi ou des clients potentiels alors que d'autres sont des conversations que j'ai eues, mais ayant toutes le débat similaire sur les outils sociaux dans l'entreprise. Ce qui suit est une collection d'extraits de ces conversations concernant Microsoft SharePoint 2007, la plupart ne sont pas nommément attribué car ils n'étaient pas destinés à être "on the record».

Un élément commun de l'ensemble des discussions est la frustration de la quasi-totalité de ces organisations générées par leur expérience avec Microsoft SharePoint 2007. Les commentaires sont basés sur ceux qui ont passé d'un mois à un an avec l'outil (les "six mois à un an" avec l'outil nous offrirait de meilleurs INSIGHT).

SharePoint fait certaines choses plutôt bien, mais ce n'est pas un très bon outil (et même passablement mauvais) pour l'interaction sociale au coeur de grandes entreprises liées à l'objectif de l'Entreprise 2.0. SharePoint fonctionne bien pour l'organisation qui a des groupes d'utilisateurs bien définis, qui vivent dans des hiérarchies et sont axées sur les processus stricts et des processus de validation définis. La plupart des organisation ont un besoin pour un outil qui fait ce que SharePoint fait bien.

Cette dernière catégorie d'outils prescrits correspond au passé, mais pas à ce vers quoi les organisations qui ont en tête l'entreprise 2.0 ses outils et ses concepts, s'orientent. La nouvelle approche est celle s'orientant vers une organisation horizontale, ouverte au partage et vers des groupes auto-organisés, autour de sujets qui importent aux individus et à l'organisation. Ces nouvelles approches vont combler les besoins qui écistent depuis longtemps et qui ont besoins d'être résolus.

Une empreinte large, ce que SharePoint fait bien.



Microsoft SharePoint 2007 semble être présent dans chaque entreprise, du moins dans toutes celles à qui j'ai parlé, au moins quelque part. Il est utilisé de façons différentes. Lorsque SharePoint est inclus avec l'ajout de Microsoft Office Online (MOSS) c'est un ajout intéressant pour une utilisation simple de ces anciennes méthodes de collaboration. MOSS est également bon pour finaliser les documents qui sont le résultat d'un collectif, pour le groupe, pour le process d'apprentissage du mode de travail collaboratif. S'il y a une chose pour laquelle MOSS et SharePoint sont bons c'est la dernière étape dans la finalisation d'un document et sa distribution dans un autre workflow.

Un rapport récent de l'AIIM et publié dans CMS Wire indiquait que 47% l'utilisent principalement pour le partage de fichiers (et/ou comme un portail interne 47%).

Comment en est-on arrivé là ?



Il ya un point commun dans ce que j'ai entendu avec presque toutes les entreprises à qui j'ai parlé ces deux dernières années, MS SharePoint 2007 est presque omniprésente dans le déploiement. Presque chaque organisation a déployé SharePoint sous une forme ou une autre. Beaucoup d'organisations l'ont testé ou n'en ont déployé que certaines parties. L'enquête d'AIIM mentionnée par CMS Wire affirmait que : "83% utilisent actuellement, ou envisagent d'utiliser, SharePoint».

Les organisations ont, soit envoyé leurs ingénieurs pour une formation sur SharePoint 2007 soit (et) ont appelés des consultants pour aider à construire une application qui répondent à leurs exigences. La plupart des exigences, avec lesquelles les departements informatiques ont démarré était plutôt vagues et incertaines puisqu'après approximativement 6 mois, leur spécifications étaient largement différentes de celles du début, dans la mesure où ils avaient beaucoup appris sur les outils sociaux dans l'entreprise.

Beaucoup de ceux qui déployé SharePoint, pensaientt que ça allait être le pont qui leur livrerait l'Enterprise 2.0 et une plate-forme solide pour les outils sociaux dans l'entreprise, ce qui est résumé dans la déclaration suivante : «Nous sommes passés de 5 silos dans notre organisation à des centaines en un mois après le déploiement SharePoint" . Ils continuent : «Il y a d'excellentes informations mises en commun et qui se déversent dans le système, mais nous ne savons pas qu'elles existent, et nous ne pouvons les pas partager facilement, ni faire grand chose avec cette information." Je l'ai entendu d'une organisation il y a environ deux ans, et j'ai continué à entendre le même chose depuis. Ceci va complètement à l'encontre des espoirs et promesses d'Entreprise 2.0 que SharePoint avait soulevé. Ils étaient de la mentalité qui ouvrent partage & veulent que l'organisation et les individus tirent avantage de la plateforme sociale.

Les promesses marketing de Microsoft



Les gens du marketing de Microsoft semblent avoir réussi comme à leur habitude, à étendre ce que le produit peut faire à la limite de ses capacités (et parfois au-delà) pour lui recoller aux désirs exprimés du client. En 2006 et 2007, l'avènement de l'informatique sociale sur le Web (Web 2.0) était entré dans l'état de "rage hormonale" qui lui faisait drainer l'attention dans les conseils d'administration et les services informatiques qui flirtaient avec l'idée de mettre de manière officielle ces outils à l'intérieur du pare-feu. Le désir de voir le logiciel social faire partie de l'entreprise était intéressant et désiré.

Les supports marketing de Microsoft mettent l'accent sur "la collaboration et social computing», qui est davantage un outil de gestion de documents et un processus de workflow mit à la mode du jour. Mais, c'est ce marketing de Microsoft qui a amené de nombreuses organisations à accepté la valeur et les promesses de l'informatique sociale à l'intérieur du pare-feu et de l'entreprise 2.0. C'est le Marketing de Microsoft qui a légitimé le marché. Mais, et c'est typique de Microsoft, la société n'a pas exactement livré ce que le marketing promettait.

Une partie de la promesse de SharePoint était une plate-forme malléable, alors que beaucoup de développeurs qui travaillent sur des différentes plateformes se plaignent qu'elle soit l'une des moins malléables et les moins facile à développer. Il existe de nombreuses contraintes intégrées dans SharePoint et les développeurs sur SharePoint ne sont pas bon marché. Les cycles de développement pour SharePoint sont, dit-on environ un tiers à une fois et demi plus longs que la plupart des autres options. Lors de la conférence Enterprise 2.0 l''été dernier, à Boston, Lockheed Martin a eu une session démontrant ce qu'ils avaient construit sur SharePoint et c'était assez impressionnant. Mais lorsqu'on les interrogea sur les coûts et les ressources, ils ont dit: «Il a fallu environ un an, 40 ETP (employés temps plein), et de 1 à 5 millions de dollars US. Très peu d'organisations ont ces types de ressources disponible pour assumer cette tâche.

Ce que le marketing de Microsoft a bien fait, ça a été de vendre la valeur que les outils sociaux apportent dans l'entreprise. Ils ont mis les idées dans l'esprit des gens qui écrivent les besoins (au moins pour les programmes pilotes) ainsi que les valeurs dérivées de l'utilisation de cette nouvelle génération de logiciels sociaux à l'intérieur d'une organisation.

Des micro-silos multiples



Lors de diverses conférences, dans de nombreux secteurs industriels, ou je suis intervenu, j'ai été invité à m'assoir à des sessions SharePoubt qui se sont vites transformées en séances de thérapies de groupe (semblable à la thérapie de groupe dans le premier spectacle de Bob Newhart). Il y avait beaucoup de frustration et de colère partagées par ces gens qui cherchaient à résoudre le problème du partage d'information entre les groupes, ou la façon de fusionner et partager ouvertement les informations une fois que celles-ci avaient été vérifiées. Ces groupes sont régulièrement allés trouver leur support Microsoft SharePoint qui invariablement leur disait que c'était faisable, mais compliqué et qu'ils risquaient de casser d'autres choses dans la démarche. Trouver des informations pertinentes ou même la moindre idée que quelque chose se passe dans un groupe est quasiment impossible. La promesse de mettre en place des groupes ouverts de salariés inter-silos est presque impossible sans autorisation.

Information Verrouillée



Une des plaintes les plus importante est que l'information est verrouillée dans un micro-silo SharePoint et qu'il est presque impossible de réutiliser facilement l'information ou de la partager. Non seulement l'information est difficile à obtenir par des gens qui désirent collaborer à l'extérieur du groupe ou entre différents groupes, mais elle n'est pas facilement débloquée afin qu'elle puisse être trouvée dans une recherche. Le modèle Microsoft SharePoint commence par tout vérouiller, avant d'ouvrir certains objets. Mais le déverouillage est loin d'être une opération facile comme elle devrait l'être.

La roadmap SharePoint Roadmap est marginalisée au fil du temps

Où cel laisse-t'il les utilisateurs le long du xchemin suivi par SharePoint ? Eh bien la plupart ont commencé à ajouter des fonctionnalités solides qu'elles avaient cru que SharePoint allait fournir ou qu'ils avaient souhaité qu'il fournisse. Mais SharePoint a reconnu certaines de ces faiblesses et encouragé des fournisseurs extérieurs à connecter leur produits bien supérieurs, comme des composants.

Les outils sociaux les plus communs pour SharePoint sont Socialtext, Atlassian Confluence, et Connectbeam (parmi beaucoup d'autres). Puis il y a ceux qui construisent une couche au dessus de SharePoint comme Telligent et News Gato. Alors que d'autres sont plus enclins à offrir des plates-formes complètes qui fournissent la plupart des fonctionnalités attendues, out-of-the-box comme Jive Clearspace.

Plug-ins étendant les fonctionnalités de SharePoint

Microsoft promet monts et merveilles, ou fait allusion à eux dans ses suports marketing pour SharePoint quand il évoque les logiciels sociaux dans l'entreprise. La première étape que font les organisations quand elles se rendent compte que SharePoint ne fait pas, ou alors au prix d'efforts importants, les fonctions sociales attendues, c'est de chercher des services qui ont fait leur preuve et de les brancher à SharePoint. Beaucoup d'éditeurs de ces outils ont pris leur magnifiques produits et ont rendu facile cette interconnexion avec sharePoint. Vous cherchez un bon Wiki, pas l'horrible "wiki template", alors ajoutez Confluence ou SocialText. Vous avez besoin d'un bon logiciel de liens/taggages sociaux qui soit lié à la recherche (ce qui nécessitera cependant de pouvoir la bonne information dans les micro-silos de SharePoint), alors Connectbeam est ajoutée.

Cette liste se poursuit ainsi, de tout ce qui peut être branché à Sharepoint de façon à lui permettre de réaliser tout ce qu'il prétend être tout à fait capable de faire. On se retrouve alors effecticvement avec une plateforme à peu près fonctionnelle, mais qui est construite sur une des plateformes d'entreprise les plus chère qui soit. Dans la plupart des cas, le coût additionné de tous les plug-ins est moindre que le coût de SharePoint. C'est à partir de ce point que de nombreuses organisations commencent à réaliser que tous ces add-ins fonctionnent à merveille sans SharePoint (toutefois, obtenir de les faire fonctionner ensemble aussi facilement qu'en tant que plugin n'est pas toujours simple).

Des suites logicielles complète au dessus de SharePoint

Une autre option que prennent les organisations, consiste à installer au dessus de SharePoint une plateforme sociale entièrement fonctionnelle. Des outils comme Telligent et NewsGator Social Sites. Ce sont des options pour ceux qui trouvent de la valeur dans ce que SharePoint propose et fait bien (et pour lesquelles se débarrasser de SharePoint n'est pas une option), mais veulent la facilité de développement et un coût de développement inférieur à ce qu'il est dans les environnements SharePoint. Ces suites logicielles complèts offrent aussi le confort de ne pas avoir à gérer l'interconnexion de tous les différents "meilleurs outils dans leur catégorie". (ce qui me fait vraiment penser au chemin suivi par les systèmes de gestion de contenus, et le chemin était loin d'être optimal).

Non seulement l'exemple de Lockheed Martin, de la construction au-dessus de SharePoint, est un exemple de coût pour ce type de plateformes, mais la récente enquête AIIM souligne que les coûts élevés de développement sont l'appréciation commune:

"Un autre domaine d'intérêt est l'effort nécessaire pour personnaliser SharePoint et l'intégration de solutions tierce. Dans ce cas, 50% des répondants au sondage ont indiqué que les solutions personnalisés requis plus d'efforts que prévu (33% "un peu plus» et 17% «beaucoup plus»). Le défit de l'intégration résidait dans le manque de formation/documentation et l'intégration avec des données et des applications existantes non-basées Microsoft. "

Extrait de CMS Wire: L'étude montre que SharePoint principalement utilisé pour le partage de fichiers.

Le remplacement intégral SharePoint



Il existe une troisième option que j'ai rencontré l'année dernière ou plus récemmebt, qui consiste à complètement supprimer SharePoint de l'organisation. Je connais deux très larges organisations qui vont supprimer SharePoint de leur organisation cette année (une fois que ces organisations auront rendu ceci publique, alors je pourrais en parler). Les raisons sont les coûts et la sous performance en tant que plateforme sociale, et ce qui est bien fait (par SharePoint) est tout aussi facilement remplacé par d'autres solutions. Dans l'une des organisations que je connais, les gens qui ont introduit dans SharePoint ainsi que l'équipe de développeurs qui portaient le projet ont été licenciés. J'entends des décideurs demander à leur DSI de leur trouver quelque chose qui correspondent à leur besoin et se voir promettre par le DSI que SahrePoint était la solution. Cela a été repris par Lee Bryant via Twitter [http://twitter.com/leebryant/status/1099413469]: "[...] Le problème est que beaucoup de DSI s'en foutent - c'est une "solution" simple pour eux, pas pour leur utilisateurs"

Lorsqu'elle suppriment SharePoint, certaines organisations y vont dans une approche pas à pas, raccordant les meilleurs outils du genre ou alors optent pour la suite logicielle complète de services sociaux comme Jive Clearspace. Le coût par les utilisateurs de ces solutions est moindre, le délai entre l'installation et l'application complètement fonctionnelle est à peu près d'un tiers, et la main d'oeuvre pour la maintenance est également moindre.

SharePoint n'est pas Enterprise 2.0



Ce qui est clair par dessus tout, c'est que SharePoint a une valeur certaine, mais que ce n'est pas une plate-forme à considérer lorsque l'on pense à l'Entreprise 2.0. SharePoint est viable seulement comme un simple rouage d'une solution beaucoup plus large et beaucoup plus chère.

Il est également très clair que le marketing de Microsoft doit être félicité pour l'évangélisation du monde de l'entreprise sur le thème de la valeur de la plate-forme de logiciels sociaux dans l'entreprise et de la valeur réelle qu'il peut apporter. Ironie du sort, ou peut-être comme à son habitude, le produit de Microsoft n'est pas à la hauteur de son marketing, mais il a formidablement aidé à développer le marché pour des produits qui eux sont à la hauteur du Hype et délivrent encore plus de valeur.


Thomas Vander Wal
(traduction rapide par Kha Tran)